La communauté Saint Pierre Favre, située rue Blomet à Paris, a fêté ses 50 ans le 8 mai dernier. Louis Tonneau sj, scolastique jésuite de la communauté, revient sur ce joyeux événement.

C’est en 1974 que naquit le « Centre Sèvres » : les facultés jésuites de Paris destinées à réunir en un même lieu les formations dispensées au sein du philosophat des Fontaines (Chantilly) et du théologat de Fourvière (Lyon). Quelques années auparavant (septembre 1970), en prévision de cette fondation, les jésuites ouvrirent une nouvelle maison de formation au n° 128 de la rue Blomet. S’installant en des lieux jusqu’alors occupés par les Sœurs de la Congrégation Notre-Dame (des chanoinesses de St Augustin), c’est dans cette vaste maison du XVe arrondissement de Paris que débuta une aventure intellectuelle, spirituelle et humaine de plus de 50 ans.

Ainsi, nous avons fêté le samedi 8 mai 2021 les 50 ans d’installation de la communauté jésuite St Pierre Favre à la rue Blomet. Les 36 membres qui forment actuellement notre communauté ont eu à cœur de rendre grâces pour les fruits reçus et à venir en cette implantation. C’est que, mine de rien, ce ne sont pas moins de 649 jésuites de notre Province et des quatre coins du monde qu’a accueillis la communauté au long de ses 50 années d’existence.

La journée commença par une Messe célébrée en la chapelle voisine des Frères de St Jean-de-Dieu et présidée par le P. Provincial : l’occasion pour tous de remercier le Seigneur de ses bienfaits et, dans cet élan, pour les jésuites en formation, de rénover leurs premiers vœux. Un chant d’offertoire, mettant en musique un poème de Jacques Guillet , fut spécialement composé pour l’occasion par l’un des compagnons ! Dans l’après-midi, le P. Paul Valadier sj entretint la communauté de l’histoire de la maison. En sus, tous purent profiter, au long de la journée, d’une petite exposition de documents liés à l’histoire du lieu et se plonger dans les albums-photos de jadis.

La journée se termina par l’inauguration d’une série de tableaux mettant à l’honneur plusieurs jésuites de la Province ayant marqué leur temps en divers endroits du monde et dont le portrait viendra prochainement orner les différentes salles d’accueil ou de vie communautaire de la maison. Enfin, le saint-patron du lieu, le jésuite savoyard Pierre Favre, ne fut pas oublié puisque, outre plusieurs portraits du saint qui furent bénis le lendemain, une réplique de sa future statue de bois, destinée à accueillir à l’avenir nos visiteurs, fut dévoilée à la fin de cette heureuse journée.

Louis Tonneau sj Louis Tonneau sj