Du 23 juillet au 8 août 2023, le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ) organisait un camp Tremplin pour les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) à Lisbonne. En itinérance entre l’Espagne et le Portugal, avec une vie spirituelle intense, ce camp Tremplin vise à aider les jeunes à entrer dans leur vie d’adulte et d’étudiant. Le P. Pascal Gauderon sj, accompagnateur sur ce camp en retrace les temps forts ; et Eloi, un des jeunes pèlerins, nous partage un poème sur sa vision des JMJ.

Vivre les JMJ avec le MEJ

Même si ce n’est plus trop de mon âge, quelle joie d’avoir encore pu vivre les JMJ, avec le camp MEJ Tremplin. Tremplin, car pour ces 38 jeunes accompagnés par 10 aînés, c’est le dernier camp comme  « jeune », avant de quitter le lycée et de basculer du côté des animateurs, des responsables, des adultes engagés… tout un programme donc, cohérent avec les JMJ : s’entendre appelé à se lever promptement pour prendre toute sa place dans l’Église, au cœur du monde…

Une première semaine itinérante, via San Sebastian, Loyola, Vitoria, Burgos, Palencia, Salamanque, Fatima… avant la plongée dans Lisbonne. Autant d’étapes somptueuses, propices aux temps spirituels autant qu’aux vacances culturelles. Car un camp MEJ, c’est la pédagogie ignatienne distillée au jour le jour : offrande et relecture, prière personnelle et partage d’équipe, forums, services, jeux… bref, « l’eucharistie vécue et célébrée »…

Ma pépite ? Contempler tant de jeunes travaillés par la Grâce, se livrant avec confiance pour un temps prophétique, pour expérimenter une communauté catholique (= universelle) rassemblée dans la joyeuse fraternité de la foi…

P. Pascal Gauderon sj (Supérieur de la communauté jésuite de Toulouse – Saint François Régis)

pere pascal gauderon jesuite

« Les JMJ » – Poème d’Eloi, du camp Tremplin du MEJ

« C’est un immense chaos organisé
Rassemblant des jeunes pour prier
Certains viennent de la ville d’à côté
Certains viennent du pays d’à côté
Certains viennent du continent d’à côté
Mais nous sommes tous là pour les mêmes raisons :
Prier Dieu,
Louer Dieu ;
Avoir des frissons lorsque nous chantons ;
Se rendre compte qu’on n’est pas seul,
Parce que l’autre est déjà un monde en soi,
Faire partie d’un immense puzzle,
C’est fermer les yeux lors d’un chant
Et en capter toute la puissance
Au plus profond de soi. »