Cécile Gillet est accompagnatrice spirituelle au centre spirituel jésuite de La Pairelle et fait aussi partie de l’équipe d’animation pastorale à la Chapelle universitaire de Namur. Elle partage cette méditation sur le thème de la joie en ce 3ème dimanche de l’Avent.

Avent Noël À douze jours de la fête de la Nativité de Jésus, voici revenu « le dimanche de la joie ». Est-il impudique de parler de la joie, alors que de partout nous viennent les images de guerres, de famines, d’épidémies, de tant de violences et d’indifférence, qui détruisent notre monde ?

La joie ! Étrange sentiment, qui est tellement plus qu’un sentiment. Pourquoi nous arrive-t-il si souvent de ne pas la ressentir ? Pourquoi certains, gâtés par la vie, en restent-ils comme sevrés, et tristement frustrés ? Et comment se fait-il que d’autres, privés de tout et souffrant beaucoup, en soient rayonnants ?

La première raison, c’est que nous en sommes les descendants. Dieu lui-même est Joie : « Le Seigneur ton Dieu est en toi, Il aura en toi sa joie et son allégresse, il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête. » Nous sommes les fils et les filles de la Joie. Peut-être ne savons-nous pas assez de quelle manière la recevoir, l’entretenir, la demander ou la partager.

« Maître, que devons-nous faire ? » demande la foule à Jean le Baptiste. Et Jean nous ouvre une piste : « Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu ». Souffler sur les braises de ce feu … Partager, ne faire violence à personne, faire sa part, comme le colibri de Pierre Rabhi. RIEN que sa part, mais TOUTE sa part. Nous contenter de ce qui nous revient, mais nous souvenir qu’il nous revient beaucoup : la joie infinie de Dieu lui-même !

Cécile Gillet
Équipe d’animation pastorale
Chapelle universitaire de Namur

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