Consommation durable, tri et réduction des déchets, modes de déplacement… En de nombreux lieux jésuites, la transition écologique est en route. Témoignage du P.Gabriel Pigache sj sur des initiatives locales et institutionnelles, pour une Église plus verte !
Du 16 au 24 mai, le Pape François nous invitent à nous vivre une semaine de prière et de réflexion pour les 5 ans de l’Encyclique Laudato Si. A cette occasion, le frère Jérôme Gué nous invite à vivre un temps de relecture alors que la crise sanitaire et le confinement viennent rendre encore plus pressant l’appel de Laudato Si.
Il y a de quoi se réjouir, nous sommes, pour un grand nombre, de plus en plus sensibles à la crise environnementale. Les changements profonds dans nos modes de vie (alimentation, transports...) sont bien modestes par rapport aux défis posés à l’humanité, mais nous sommes en route.
L’épidémie de coronavirus a déclenché une crise sanitaire et économique mondiale dont nous ne mesurons pas encore toutes les conséquences. De nombreux penseurs affirment que le dérèglement climatique fait peser sur nous et pour les décennies à venir des menaces bien plus grandes encore. Dans les bouleversements qu’entraîne la crise actuelle, il peut être profitable de prendre du recul pour avancer vers un autre monde.
Le Centre spirituel Saint-Hugues de Biviers, animé par la Communauté Vie Chrétienne (CVX), s’est engagé dans la transition écologique avec 4 axes : améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, changer l’alimentation, valoriser le jardin, et sensibiliser les retraitants.
Pourquoi faire du compost ? Chacun de nous produit 568 kg de déchets ménagers par an. Ces déchets auront un coût pour la planète (impact carbone du transport et de l’incinération) et pour la collectivité (coût du traitement des déchets). Le compost annule cet impact carbone.
En jetant de la nourriture, nous générons une pollution évitable, et ce alors même que de nombreuses personnes ne mangent pas à leur faim. Réduire ce gaspillage est une bonne manière de répondre humblement à la clameur de la Terre et à la clameur des pauvres.
Face au grand défi de la crise climatique, nous pouvons faire notre part en estimant notre empreinte carbone personnelle puis en cherchant à la réduire. C’est l’un des leviers essentiels pour répondre à la clameur de la Terre et à la clameur des pauvres.
Entrer dans une conversion à l’écologie intégrale nous invite à revisiter notre rapport au temps. C’est un défi qui peut être fructueux à de nombreux égards, car là aussi, “tout est lié”.
Xavier de Bénazé sj a été envoyé en régence pour soutenir le lancement du projet de campus universitaire sur la transition écologique
