Bienheureux Antoine Baldinucci

Antoine Baldinucci, italien, est né en 1665 près de Florence. Malgré sa mauvaise santé qui l’empêchait d’aller comme missionnaire en Inde, en Chine ou au Japon, le père Antonio Baldinucci (1665-1717) mena une vie dure de missionnaire dans son propre pays. Mort le 7 novembre 1717, il a été béatifié par Léon XIII en 1893 .

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© Pontificio Collegio Leoniano

Antoine Baldinucci est né près de Florence et entra au noviciat jésuite de Sant Andréa près de Rome en 1681.

Pendant ses études de théologie à Rome le père Baldinucci se rendait souvent sur les places publiques pour engager ceux qui venaient l’écouter à suivre les missions qui se donnaient dans différentes paroisses des environs. Il continua cette façon de faire pendant le reste de sa vie. Entre 1697 et 1717 il travailla dans 30 diocèses et donna en moyenne 22 missions par ans. Sa prédication était simple et vivante, parfois dramatique et toujours efficace. Les gens reconnaissaient en lui un homme de prière et de pénitence extraordinaire.

En 1697 il reçut sa première affectation : travailler dans la paroisse jésuite à Frascati, près de Rome. Pendant 4 mois de l’année il parcourait les villes et les villages des environs, en prêchant des missions. Il continua ce travail pendant encore 20 ans, près de Frascati ou de Viterbo, une ville au nord de Rome. Il marchait pieds nus pour accomplir ses missions, quel que soit le temps; il portait un bâton de pèlerin en main et, dans un sac à dos, ses notes et quelques objets pour le voyage. Ses missions duraient de 8 à 14 jours et portaient sur des sujets tirés des Exercices Spirituels de St Ignace. Régulièrement il organisait des processions de pénitences qui préparaient les fidèles au sacrement de réconciliation. Il terminait toujours ses missions par un service de communion, où chacun recevait la communion. Pendant les heures où il ne prêchait pas, il entendait des confessions ou enseignait le catéchisme. A la fin de chaque mission il organisait un grand feu près de l’église où on jetait des cartes à jouer, des dés, des chansons et des livres mondains. D’autres fidèles déposaient des poignards et des pistolets aux pieds du prêtre.

Sa dernière mission eut lieu à Pofi, où il arriva le 18 octobre 1717, déjà en très mauvaise santé. Le 26 octobre il devint tellement faible qu’on l’obligea à se mettre au lit où il resta jusqu’au 7 novembre, date de sa mort.

Source : Curie générale des jésuites à Rome
Initialement regroupé et édité par: leP. Tom Rochford sj
Traducteur: Guy Verhaegen

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