L’inouï de Dieu – P. Michel Corbin sj
Les dix-huit premiers versets de l’évangile de Jean relèvent-ils d’une spéculation intemporelle se présentant sous une forme mythique, comme une histoire d’avant l’histoire, ou bien forment-ils le vrai « prologue » du récit qui les suit, étant eux-mêmes un « récit au carré » qui en dit autrement le centre, le Verbe de Dieu se faisant « chair » quand Il montre ses cinq plaies le soir de Pâques, et quand ses amis attestent qu’ils ont « contemplé sa gloire » (v. 14) ?