Galerie virtuelle de Benoît Vermander à la suite d’une exposition à Shangai du 7 au 22 octobre 2008.

Bendu est le nom de peintre de Benoît Vermander, jésuite. Né en 1960, Bendu a étudié la calligraphie et la peinture chinoise depuis 1990. Depuis 1994, il est l’élève et le meilleur ami du peintre Li Jinyuan de Sichuan. Bendu ne met volontairement pas de titres à ses tableaux, laissant, comme il le dit : « la romance sans paroles… « .

De précédentes expositions ont eu lieu à la China Art Gallery de Pékin, à la Chengdu’s Sichuan Art Gallery, à l’Université de San Francisco, Au Parlement Européen à Strasbourg, Centre Sèvres à Paris, FuJen University à Taipei, Beda Center à Tainan, Meishan Cultural Center à Chiayi et Hong Kong Kuanghua Cultural Center et dans d’autres lieux. De nombreux catalogues de peinture des oeuvres de Bendu ont été publiés, avec une collection de ses poèmes en chinois, anglais et français.

Lazare dans le sein d’Abraham

« Or il advint que le pauvre [Lazare] mourut et fut emporté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche aussi mourut, et on l’ensevelit. Dans l’Hadès, en proie à des tortures, il lève les yeux et voit de loin Abraham, et Lazare en son sein. » (Luc 16,22-23)

Abraham, père de myriades et de myriades

« Le Seigneur Dieu conduisit Abram dehors et dit : « Lève les yeux au ciel et dénombre les étoiles si tu peux les dénombrer » et il lui dit : Telle sera ta postérité.» Abram crut en Dieu, qui le lui compta comme justice. » ( Genèse 15,5-6)

Abraham accueille trois messagers divins au chêne de Mambré

« Abraham avait cent ans quand lui naquit son fils Isaac. Sara dit :« Dieu a fait pour moi de quoi rire. Quiconque l’apprendra rira de moi » » ( Genèse 21,6 )

Abraham et le sacrifice d’Isaac

« L’Ange du Seigneur l’appela du ciel et dit : Abraham ! Abraham ! Il répondit : Me voici ! L’Ange dit : N’étends pas la main contre l’enfant ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux et vit un bélier, qui s’était pris par les cornes dans un buisson, et Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils. » (Genèse 22,11-13)

La lutte de Jacob avec l’ange

« Voyant qu’il ne le maîtrisait pas, il le frappa à l’emboîture de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. Il reprit : On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as été fort contre Dieu et contre tous les hommes et tu l’as emporté… Et pourquoi me demandes-tu mon nom ? et, là même, il le bénit.  » ( Genèse 32,25-33).

Moïse sauvé des eaux

A gauche la sœur de Moïse surveille la corbeille où pleure le bébé Moïse ; à droite, la fille du pharaon le découvre et le recueille (Exode 2,4- 6)

Moïse au buisson ardent

Il a lâché son bâton de berger et il entend : « N’approche pas d’ici, retire tes sandales de tes pieds car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ». ( Exode 3,5)

David devant le roi Saül

Saül sceptre en main accueille le petit berger David, qui doit lui jouer de la cithare pour calmer ses terreurs. ( 1er livre de Samuel 16,21-23)

David et Goliath

Le premier exploit de David : après avoir assommé Goliath avec une pierre de sa fronde, il lui tranche la tête avec sa propre épée. ( 1er livre de Samuel 17,48-50)

Le roi David

Les hommes de Juda vinrent et là, ils oignirent David comme roi sur la maison de Juda. On apprit à David que les habitants de Yabesh de Galaad avaient donné la sépulture à Saül. ( 2ème livre de Samuel 2,1-4)

Le Roi David avec sa harpe

Les prêtres se tenaient à leur poste et les L évites célébraient Dieu avec les instruments qu’avait faits le roi David pour accompagner les cantiques de Seigneur  » car éternel est son amour « . C’étaient eux qui exécutaient les louanges composées par David. A leurs côtés, les prêtres sonnaient de la trompette et tout Israël se tenait debout. ( Livres des Chroniques )

Le roi Salomon

« Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as élu, un peuple nombreux, si nombreux qu’on ne peut le compter ni le recenser. Donne à ton serviteur un cœur plein de jugement pour gouverner ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal, car qui pourrait gouverner ton peuple, qui est si grand ? » ( 1er livre des Rois 3,8-9)

D’Adam endormi Dieu tire une côte pour façonner Ève

« Alors Dieu fit tomber une torpeur sur l’homme, qui s’endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chairà sa place. Puis, de la côte qu’il avait tirée de l’homme, Yahvé Dieu façonna une femme et l’amena à l’homme. » ( Genèse 2,21-22).

Après l’expulsion du jardin d’Eden, la peine de chaque jour et finalement la mort.

« A l’homme, Dieu dit : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger, maudit soit le solà cause de toi ! A force de peines tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l’herbe des champs. A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise. » (Genèse 3,17-19)

Elisée reçoit le manteau d’Elie

« Or, comme ils marchaient en conversant, voici qu’un char de feu et des chevaux de feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans le tourbillon. Elisée voyait et il criait : »Mon père! Mon père! Char d’Israël et son attelage! » puis il ne le vit plus et, saisissant ses vêtements, il les déchira en deux. » (2ème livre des Rois 2,11-12)

Le serviteur souffrant

« Comme un surgeon il a grandi devant lui, comme une racine en terre aride; sans beauté ni éclat pour attirer nos regards, et sans apparence qui nous eût séduits; objet de mépris, abandonné des hommes, homme de douleur, familier de la souffrance, comme quelqu’un devant qui on se voile la face, méprisé, nous n’en faisions aucun cas. Or ce sont nos souffrances qu’il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. Il n’ouvrait pas la bouche, comme un agneau conduit à la boucherie, comme devant les tondeurs une brebis muette. » (Isaïe 53,2-7)