Derniers voeux de Vincent Lascève, à Lille le 27 septembre
Le P. Vincent Lascève sj, prononcera ses derniers vœux le 27 septembre en l’église Saint-Vincent de Paul à Lille.
Le P. Vincent Lascève sj, membre de la communauté jésuite de Lille, prononcera ses derniers vœux le 27 septembre en l’église Saint-Vincent de Paul à Lille devant l’auxiliaire du Provincial, le P. Thierry Lamboley. A cette occasion la famille ignatienne liloise se retouvera autour de Vincent pour un temps de rencontre fraternelle.
« Prononcer mes derniers vœux, c’est poursuivre la route commencée en entrant dans la Compagnie de Jésus. C’est chanter mon Magnificat pour tout le bien reçu, et choisir encore de vivre la joie de la fraternité et la quête du Seigneur dans la vie communautaire et le service. J’ai une grande reconnaissance envers le Corps de la Compagnie de Jésus qui m’accueille. »
Qui est le P. Vincent Lascève ? (Portrait)
Je suis né en Bretagne, deuxième d’une fratrie de cinq, d’une mère bretonne et d’un père lorrain. Mon enfance a été marquée par la mer, les croisières familiales sur un petit voilier et les parties de pêche avec mon grand-père. La foi m’a été transmise par mes parents, ainsi que le goût de l’engagement solidaire, à travers leur action au Secours catholique.
Très jeune, j’ai découvert la Compagnie de Jésus grâce au père Pierre Brandicourt sj, artiste marionnettiste. Mais à l’adolescence, c’est d’abord la vie monastique qui m’a attiré. Pendant mes études d’ingénieur, j’ai fait plusieurs séjours à l’abbaye cistercienne de Timadeuc. Puis, une expérience de coopération en Côte d’Ivoire avec la Délégation Catholique pour la Coopération a profondément marqué mon chemin vocationnel : à Gagnoa, j’ai été bouleversé par la dignité et le courage des burkinabés qui luttaient pour vivre dans un contexte de pauvreté et de xénophobie.
De retour en France, après une année à l’abbaye de Timadeuc et deux années de travail en entreprise, j’ai choisi de frapper à la porte de la Compagnie de Jésus. La formation jésuite, riche et variée comme un millefeuille, m’a conduit vers de nombreux lieux de mission : auprès des sans-abris, des migrants en centre de rétention, de personnes en précarité dans la famille Bratimée à Castanet-Tolosan, puis dans la communauté de base Casitas Bíblicas de Bogota, où j’ai achevé mes études de théologie et été ordonné diacre.
Ma première mission de jeune prêtre fut à Saint-Denis (93), dans une paroisse cosmopolite. J’ai ensuite vécu un temps au Liban et en Irak, au contact des blessures laissées par la guerre. Depuis deux ans, je suis envoyé à Lille, dans le quartier de Moulins, où j’accompagne la communauté catholique, la catéchèse d’une école primaire et une maison d’Église. Avec des bénévoles, nous avons fondé l’École de la Fraternité (www.epa59.org), une micro-école pour mineurs non accompagnés.
Prononcer mes derniers vœux, c’est poursuivre la route commencée en entrant dans la Compagnie de Jésus. C’est chanter mon Magnificat pour tout le bien reçu, et choisir encore de vivre la joie de la fraternité et la quête du Seigneur dans la vie communautaire et le service. J’ai une grande reconnaissance envers le Corps de la Compagnie de Jésus qui m’accueille.
A quoi correspondent les derniers vœux ?
À l’issue d’une formation complète et longue d’une quinzaine d’années, les derniers vœux marquent l’intégration définitive d’un jésuite dans le corps de la Compagnie de Jésus. Découvrez le sens spirituel et la portée de cet engagement avec le P. Benoît de Maintenant sj, responsable du Service des Vocations.