Des personnes âgées de plus de 30 pays partagent la sagesse qu’ils ont acquise durant leur vie. Le pape François y participe lui-même en tant que « grand-père » comme les autres, en le préfaçant et en égrenant quelques-uns de ses souvenirs au fil des chapitres, mais aussi en commentant plusieurs des histoires rapportées dans ce livre.

En 2016, le pape François a pris contact avec Loyola Press pour répondre à une demande : recueillir les histoires de personnes âgées dans le monde entier et permettre à leur sagesse d’inciter les jeunes générations à construire un monde plus aimant et davantage rempli d’espoir.

Partager la sagesse du temps est l’aboutissement de ce projet. Des personnes âgées de plus de 30 pays partagent la sagesse qu’ils ont acquise durant leur vie. D’un tresseur de paniers aveugle du Kenya à une sage-femme centenaire qui, au Guatemala, a accouché 10 000 bébés, chaque histoire est un témoignage de la puissance de la foi, de la persévérance, de la résistance de l’être humain, et de l’amour. Le pape François y participe lui-même en tant que « grand père » comme les autres, en le préfaçant et en égrenant quelques-uns de ses souvenirs au fil des chapitres, mais aussi en commentant plusieurs des histoires rapportées dans ce livre.

Parmi les contributeurs de cet ouvrage collectif, on peut citer Martin Scorcese, réalisateur du film Silence le film sur les aventures de deux jeunes jésuites envoyés par Rome au Japon pour enquêter sur le Père missionnaire portugais qui a publiquement renié la foi chrétienne après avoir été torturé. Martin Scorsese confie avoir «appris davantage de l’échec, du rejet et de la vraie hostilité, que du succès». Il y évoque ses débuts difficiles de jeune apprenti réalisateur, raconte que son mentor Elia Kazan n’avait pas voulu lire son manuscrit ou encore qu’un producteur lui avait dit ne pas déceler en lui «une once de talent». En marge de chaque contribution, le pape François, 81 ans, apporte ses réflexions. «Celui qui vous dit +vous ne valez rien+ ne peut pas vous arrêter», écrit-il à propos de celle de Martin Scorcese. «Je n’accepte pas l’affirmation +chacun est né avec un destin déjà écrit+», poursuit-il, «notre vie ne se joue pas comme un film avec des scènes prédéterminées, un réalisateur sait cela mieux que quiconque».

> En savoir + sur ce livre sur le site des Editions jésuites