Réforme de l’Eglise et guerre de succession : le dernier combat du pape François

Le pape à la basilique Saint-Pierre de Rome, en mars 2016.

Le pape à la basilique Saint-Pierre de Rome, en mars 2016. STEFANO SPAZIANI/REA

Récit  A 86 ans, le souverain pontife, qui sera à Marseille les 22 et 23 septembre, sait que le temps lui est compté. D’autant que le camp conservateur ne lui pardonne ni sa défense des migrants, ni son dialogue avec l’islam, ni ses engagements écologiques.

Marseille, dernière escale ? A quelques jours de la venue du pape François, les 22 et 23 septembre, l’étonnante conférence de presse donnée par le souverain pontife au retour de sa visite dans la capitale mongole d’Oulan-Bator, au tout début du mois, est encore dans toutes les têtes. Car ce pape, bientôt âgé de 87 ans, qui ne se déplace presque plus qu’en fauteuil roulant, a eu des mots curieux. Il a déclaré que les prochains grands voyages, ce serait son successeur, un mystérieux « Jean XXIV », qui pourrait les effectuer… Alors Marseille resterait pour Jorge Mario Bergoglio, devenu le pape François en mars 2013, l’ultime station d’un chemin de croix commencé il y a dix ans, à Lampedusa, contre « la globalisation de l’indifférence » face à la « tragédie de la migration ».

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Le pontife, qui n’a jusqu’ici jamais officié sur le sol français, n’a pas accepté par hasard de célébrer, cette fois, une messe au Stade Vélodrome devant 60 000 fidèles. S’il a répondu présent à l’invitation de l’archevêque de Marseille, le cardinal Aveline, soutenue par le maire, l’ex-socialiste Benoît Payan – et au grand dam du maire de Lourdes –, c’est bien pour tout ce que représente cette ville. Au cœur de la Méditerranée, dont le pape s’in…

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