charles_pacheco1fêté le 4 février  en même temps que

Saints JEAN DE BRITO, prêtre ;
LÉON MANGIN, prêtre, et ses compagnons ;
Bx. RODOLPHE ACQUAVIVA, prêtre,
et ses compagnons ;
CHARLES SPINOLA, prêtres, et leurs compagnons ;

JACQUES BERTHIEU, prêtre :

martyrs

François Pacheco a été martyr à Nagasaki (✝ 1626)

À Nagasaki au Japon, en 1626, les bienheureux martyrs François Pacheco, prêtre jésuite, et huit compagnons: les bienheureux Balthasar de Torres et Jean-Baptiste Zola, prêtres, Pierre Rinsei, Vincent Kaun, Jean Kisaku, Paul Kinsuke, Michel Tozo et Gaspar Sadamatsu, religieux de la Compagnie de Jésus, qui furent condamnés à être jetés au feu en haine de la foi.

Martyrologe romain

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Mémoire

(En France, mémoire facultative du St. Jacques Berthieu, le 8 juin ; de Saint Léon Mangin et de ses compagnons, le 19 juin. A Madagascar, mémoire du St. Jacques Berthieu, le 8 juin).

On fait aujourd’hui mémoire de plusieurs martyrs de la Compagnie de Jésus qui donnèrent leur vie pour la foi en divers pays de mission. Ce sont : Saint Jean de Brito (mort au Maduré le 4 février 1693, canonisé par Pie XII en 1947) ; le bienheureux Rodolphe Acquaviva et ses 4 compagnons (morts en Inde le 25 juillet 1583, déclarés bienheureux par Léon XIII en 1893) ; les bienheureux François Pacheco (mort le 20 juin 1626), Charles Spinola (mort le 10 septembre 1622) et leurs 31 compagnons (morts entre 1617 et 1632 ; tous, martyrisés au Japon, furent déclarés bienheureux par Pie IX en 1867) ; le bienheureux Jacques Berthieu (mort à Madagascar le 8 juin 1896, déclaré bienheureux par Paul VI en 1965).

 

Commun des martyrs (p. 237) ou des pasteurs (p. 260).

OFFICE DES LECTURES

DEUXIÈME LECTURE

Homélie du Pape Paul VI

Les martyrs ont offert à Dieu le sacrifice de leur vie, poussés par le plus haut et le plus grand amour

Bien des choses ont été dites ou écrites au sujet de ce mystère qu’est l’homme : l’immense pouvoir de son génie qui lui permet de sonder les mystères de l’univers, de se soumettre le monde de la matière et de l’utiliser pour ses buts personnels ; la grandeur de son esprit et de son intelligence qui se manifeste en d’admirables œuvres artistiques ou scientifiques ; ses victoires mais aussi ses malheurs. Mais ce qui est le plus profondément inscrit en lui, comme le caractère propre de son être, est sa puissance et sa capacité d’amour : celle-ci n’a pas de limite et lui donne le pouvoir de se livrer par un amour plus fort que la mort et qui dure éternellement.

L’expression d’un tel amour et son signe le plus élevé peuvent être trouvés dans le martyre des chrétiens ; non pas seulement parce que le martyr s’est montré éminemment fidèle à l’amour dont il a témoigné par l’effusion de son sang, mais encore parce que, s’il a offert ce sacrifice, c’est qu’il était poussé par le plus haut et le plus grand amour, cet amour qui a pour objet celui qui nous a créés, qui nous a sauvés et qui nous aime comme lui seul sait nous aimer, celui qui, enfin, attend de nous une réponse par laquelle nous nous donnons pleinement et inconditionnelle-ment, avec un amour digne de notre Dieu.

(Homélie prononcée lors de la canonisation des quarante martyrs d’Angleterre
et du pays de Galles, le 25 octobre 1970, A.A.S. 62 [1970] pp. 748-749).