L’auteur édite et commente ici une étude du P. Albert Chapelle sj consacrée à redire le langage du salut, compte tenu des revendications de la liberté athée.

« S’il y a donc péché de l’homme, c’est parce que Dieu aime. S’il y a salut de l’homme, c’est parce que Dieu aime. Et qui le sait mieux que le Verbe de Dieu, en qui toute vie se communique puisqu’il est le Fils et qu’il est la vie ? Qui sait ce qu’est le pardon de Dieu indéfiniment, éternellement patient pour toute faute, sinon celui en qui toute vie surgit comme un surcroît inespéré que Dieu conjugue, conjoint avec lui-même dans l’éternité de l’amour? »

C’est ainsi que le P. Albert Chapelle sj concluait une belle étude, dans laquelle il s’attachait à redire le langage du salut, compte tenu des revendications de la liberté athée. Cette étude est ici, pour la première fois, éditée et commentée. Elle permet d’entrer dans une intelligence renouvelée des différentes théories de la rédemption élaborées au fil de la tradition chrétienne, relues et symbolisées selon le vocabulaire biblique de la médiation.

P. Albert Chapelle sj et Matthieu Bernard, La liberté rachetée ; Penser le salut au temps de l’athéisme, Editions jésuites, avril 2019, Paris, 144 p.

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